Friday, February 17, 2012

Barcelone...

Je suis à Barcelone depuis 1 semaine. Et comme Barcelone est une ville qui se visite en 3-4 jours, et bien les autres journées sont clairement des vacances. Ce qui me donne le temps d'écrire sur mon blogue et de faire le plein de vitamine D.

Barcelone est une ville exceptionnelle. C'est une ancienne colonie romaine et y a des gens ici depuis plusieurs siècles. Pourtant, la ville est incroyablement moderne, le design y est roi et maître et on y parle très peu du passé (sauf pour les expos universelle et les Olympiques), mais beaucoup du futur. Rien à voir avec le feeling qu'on a dans la "vieille Europe" la plupart du temps.


On a beaucoup comparé Montréal à Barcelone dernièrement (ou était-ce seulement Marie-Claude Lortie dans La Presse?) et la comparaison tient (un peu) la route. On mange bien, la ville est très dynamique, il y a un festival de festivals, etc. Mais Barcelone se démarque. Je cherche encore comment, mais à ce jour, je crois que c'est par l'intégration du design dans l'urbanisme (ou de l'urbanisme dans le design, voyez ça comme vous voulez...).




Les quartiers sont tous différents, mais semblables. Le vieux est à côté du neuf et tout est harmonieux. La ville est aussi excessivement propre. C'est impressionnant. Il y a des petits bonhommes verts fluos partout, passant un balai en plastique du même vert sur les trottoirs. Ça donne des résultats: comme dirait ma mère, on pourrait manger à terre.


Il y a Gaudi aussi. Un petit Bisson devenu un gros arbuste grâce à l'une des 25 plus grosses fortunes de l'époque: Guell. Un peu comme si Guy Laliberté voulait investir son argent dans un quartier de Montréal pour le revitaliser...

Et c'est un peu ce qu'on se dit en marchant ici (et j'y marche de 4 à 8 heures par jour...): y a sûrement des projets qui sont détestés ici. Y a sûrement eu des vagues de protestations à certains moments. Mais avec les années, ce qui dérangeait devient avant-gardiste et ce qui devait sûrement (peut-être) être laid aux yeux de plusieurs est aujourd'hui considéré comme incontournable.


Les projets récents sont aussi des exemples de développement et d'urbanisme -- El Forum, une place publique adjacente à un parc et dessinée comme un demi-forum romain semble avoir été pensé pour les concerts, mais aussi réfléchi comme un parc, une place publique et un marché (en tout cas, tout est en place pour en recevoir un). 

Le quartier qui est à côté est composé d'immeubles hyper-modernes, à l'architecture unique, mais composent un ensemble harmonieux qu'on doit sûrement reconnaître du large. Pharmaceutiques, boutiques, hôtels et centre des congrès. Tout ce qu'il faut pour revitaliser ce coin de la ville qui en a bien besoin -- mais qui est tout aussi propre que le centre!


Je vous enverrai bien d'autres photos, mais je suis limité par la connexion internet de mon hôtel (largement sous-optimale) et le fait que j'ai oublié "le fil". Celui qui permet à mon Kodak de parler à l'ordinateur... Ce que vous avez ci-dessus, ce sont les photos prises avec le téléphone de Petite.

Ce qui m'amène à cette autre conclusion de mon séjour ici: il me faut un iPhone!

Tuesday, January 24, 2012

Les Zeuropes et les vacances

Évidemment, je savais que ç'allait être simple de visiter l'Europe d'ici, mais pas à ce point...

Il y a deux weekend, Petite et moi sommes aller à Vienne, comme ça, trois jours. Départ de la maison à une heure impossible (c'est pour ça que le billet est moins cher, j'imagine) pour arriver en Autriche à 10h00 samedi matin. Retour au bureau le mardi matin. BigBangBoom.

Tout ça pour dire que Vienne est une ville exceptionnelle, mais il lui manquait deux choses lors de notre visite:

1. L'été (parce qu'y faisait frette);
2. 100 ans de moins.

Parce qu'en effet, quand on consulte l'incroyable liste de cette ville, qui a déjà été la 2e plus populeuse d'Europe, on constate que Vienne, il y a 100 ans, c'était comme Hollywood, New York, Londres et Paris en même temps: artistes, scientifiques et avant-gardistes en tous genres y étaient... en même temps !

Mozart, Strauss, Haydn, Schubert et même Bethoven y ont vécu (le dernier dans sa jeune vingtaine pour étudier avec Haydn, justement). Freud a gradué de l'Université de Vienne. Malher y était directeur artistique au Hofoper (aujourd'hui le State Opera House):

Staatsoper, juste avant notre soirée au ballet...
On imagine donc la ville, avec sa splendeur d'aujourd'hui (surtout due aux bâtiments d'hier) en y ajoutant cette effervescence intellectuelle et ces gens si intéressants -- ça devait être quelque chose, tout de même. Il fallait bien trouver une manière d'expérimenter cette extraordinaire capacité de cette ville à se maintenir comme haut lieu culturel (en allant au Staatsoper!), mais il n'y avait qu'un ballet le samedi soir où on y était...

Un ballet? Ah bon? Pourquoi pas.

Jusqu'ici, pour moi, un ballet, ça s'écrivait balai. Sinon, c'était la trame de fonds d'un film où Mila Kunis et Nathalie Portman "faisaient des choses". Mais la "vraie affaire"? Pendant 2-3 heures? Pas sûr.

Et bien je ravale mes paroles et tout ce que j'ai pu dire de mal contre le ballet (mais je dis encore du mal du balai, car je déteste faire le ménage...). J'ai été convaincu. Excellente soirée (pour 8 Euros chacun!). Très bon show. Et salle de malade mentale:

Les escalier pour monter au balcon.



L'intérieur de la salle.
Le ballet était La Sylphide (intéressante analyse sur ce blogue). Je pourrai dire que j'ai appris à apprécier une nouvelle forme d'art à Vienne. Pas mal pas mal.

La ville est aussi celle des Habsbourg, l'une des familles les plus puissantes d'Europe jusqu'au début de la deuxième guerre mondiale. Donc: châteaux, palais, "résidences d'été" loin de ma cabane au Canada:

Palais de Schonbrunn.
Le Palais de Shonbrunn est devenu ce qu'il est aujourd'hui (en tout cas, en bonne partie) à cause de la femme de Ferdinand II, Eleonora Gonzaga, qui avait essentiellement besoin d'un camp de chasse... Ç'a au moins ça de commun avec nos bons vieux shack dans le bois !

Aussi au programme: école d'équitation d'hiver, palais royal, musée de Mozart (sa maison, en fait), excellents Schnitzels (sorte de galette de veau pannée et frite -- excellent, je vous jure), de l'excellente bière (meilleure qu'à Londres, mais c'est pas difficile à battre...), églises, etc. Je vous épargne les détails. Lisez la page Wikipédia si vous en voulez plus.

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Comme je reprends du service sur le blogue depuis les fêtes, je vous propose de passer encore une fois le nouvel an comme je l'ai fait: entre le London Eye et Big Ben, avec ce qui semblait être 4 milliards de personnes:


Aussi pendant le temps des fêtes: visite de ma famille ici, Windsor Castle, exposition du Tower Bridge, plusieurs excellentes bouffes, Slava's Snow Show (!!!) et, évidemment, visite de baby boomers oblige, une marche sur Abbey Road... oui oui, comme sur la pochette de l'album des Beatles...

À la fin de Slava's Snow Show.

Photo de famille de circonstance.
Et là, ils sont de retour de votre côté de l'océan, chers lecteurs. Dans le froids et la neige. Mais au moins, ils voient maintenant le soleil plus que 10 minutes par semaine !