Tuesday, January 24, 2012

Les Zeuropes et les vacances

Évidemment, je savais que ç'allait être simple de visiter l'Europe d'ici, mais pas à ce point...

Il y a deux weekend, Petite et moi sommes aller à Vienne, comme ça, trois jours. Départ de la maison à une heure impossible (c'est pour ça que le billet est moins cher, j'imagine) pour arriver en Autriche à 10h00 samedi matin. Retour au bureau le mardi matin. BigBangBoom.

Tout ça pour dire que Vienne est une ville exceptionnelle, mais il lui manquait deux choses lors de notre visite:

1. L'été (parce qu'y faisait frette);
2. 100 ans de moins.

Parce qu'en effet, quand on consulte l'incroyable liste de cette ville, qui a déjà été la 2e plus populeuse d'Europe, on constate que Vienne, il y a 100 ans, c'était comme Hollywood, New York, Londres et Paris en même temps: artistes, scientifiques et avant-gardistes en tous genres y étaient... en même temps !

Mozart, Strauss, Haydn, Schubert et même Bethoven y ont vécu (le dernier dans sa jeune vingtaine pour étudier avec Haydn, justement). Freud a gradué de l'Université de Vienne. Malher y était directeur artistique au Hofoper (aujourd'hui le State Opera House):

Staatsoper, juste avant notre soirée au ballet...
On imagine donc la ville, avec sa splendeur d'aujourd'hui (surtout due aux bâtiments d'hier) en y ajoutant cette effervescence intellectuelle et ces gens si intéressants -- ça devait être quelque chose, tout de même. Il fallait bien trouver une manière d'expérimenter cette extraordinaire capacité de cette ville à se maintenir comme haut lieu culturel (en allant au Staatsoper!), mais il n'y avait qu'un ballet le samedi soir où on y était...

Un ballet? Ah bon? Pourquoi pas.

Jusqu'ici, pour moi, un ballet, ça s'écrivait balai. Sinon, c'était la trame de fonds d'un film où Mila Kunis et Nathalie Portman "faisaient des choses". Mais la "vraie affaire"? Pendant 2-3 heures? Pas sûr.

Et bien je ravale mes paroles et tout ce que j'ai pu dire de mal contre le ballet (mais je dis encore du mal du balai, car je déteste faire le ménage...). J'ai été convaincu. Excellente soirée (pour 8 Euros chacun!). Très bon show. Et salle de malade mentale:

Les escalier pour monter au balcon.



L'intérieur de la salle.
Le ballet était La Sylphide (intéressante analyse sur ce blogue). Je pourrai dire que j'ai appris à apprécier une nouvelle forme d'art à Vienne. Pas mal pas mal.

La ville est aussi celle des Habsbourg, l'une des familles les plus puissantes d'Europe jusqu'au début de la deuxième guerre mondiale. Donc: châteaux, palais, "résidences d'été" loin de ma cabane au Canada:

Palais de Schonbrunn.
Le Palais de Shonbrunn est devenu ce qu'il est aujourd'hui (en tout cas, en bonne partie) à cause de la femme de Ferdinand II, Eleonora Gonzaga, qui avait essentiellement besoin d'un camp de chasse... Ç'a au moins ça de commun avec nos bons vieux shack dans le bois !

Aussi au programme: école d'équitation d'hiver, palais royal, musée de Mozart (sa maison, en fait), excellents Schnitzels (sorte de galette de veau pannée et frite -- excellent, je vous jure), de l'excellente bière (meilleure qu'à Londres, mais c'est pas difficile à battre...), églises, etc. Je vous épargne les détails. Lisez la page Wikipédia si vous en voulez plus.

* * * * *

Comme je reprends du service sur le blogue depuis les fêtes, je vous propose de passer encore une fois le nouvel an comme je l'ai fait: entre le London Eye et Big Ben, avec ce qui semblait être 4 milliards de personnes:


Aussi pendant le temps des fêtes: visite de ma famille ici, Windsor Castle, exposition du Tower Bridge, plusieurs excellentes bouffes, Slava's Snow Show (!!!) et, évidemment, visite de baby boomers oblige, une marche sur Abbey Road... oui oui, comme sur la pochette de l'album des Beatles...

À la fin de Slava's Snow Show.

Photo de famille de circonstance.
Et là, ils sont de retour de votre côté de l'océan, chers lecteurs. Dans le froids et la neige. Mais au moins, ils voient maintenant le soleil plus que 10 minutes par semaine !